mardi 16 novembre 2010

Bamako: Histoire dhopitaux

Pendant notre sejour a bamako, profitant de nos contacts avec les internes maliens, nous en avons profiter pour apprendre a connaitre davantage le systeme de sante malien et visiter les centres hospitaliers universitaires: l'hopital du point g ( pour guerison) et lhopital gabriel toure. 

La visite du premier hopital cite se resume simplement : superficie et batisse style colonial : aucun edifice de plus que deux etages setendant en labyrinthe et verdure.  Un departement de radiologie possede un equipement assez standard en ses machines pour rayons-x diverses, 2 machines decho ( generale et obstetricale) et un scanner.  Les resonnances magnetiques existent en prives.  Le departement de reanimation ( soins intensifs ) possede des patients plus jeunes quaux soins quebecois; notAmment des cas de pre eclampsie severe sous moniteur.  Deux respirateurs sy retrouve egalememt: un seul etant fonctionnel... Faute dentretien et de reparateurs qualifies .

Il est interessant de noter que le systeme de sante est payAnt : une caisse generale precede lacces aux soins.   Voici quelques exemples de tarifs:  une chambre de categorie 2 ( 3 -4 par chambre ) est environ 1$ par jour, une formule sanguine complete - 3$, une echo abdominale - 8 $, un scan cerebral - 80$ ... De plus, pendant lhospitalisation, les familles assurent repas et lessive. 

La visite du second hopital eu lieu au chevet des patients grace aux internes en neurochirurgie et en orthopedie.  Les dortoirs debordent de patients ( surtout de ces deux departements compte tenu de la quantite daccidents routiers.)  la plupart etait en attente dhonorer leur kit chiturgical c a d daccumuler largent nessaire a la chirurgie ( prothese de hanche, drainage de sous dural, fixation interne dune fracture complexe du tibia ).  En attendant, les patients orthopediques etaient immobilises avec un platre et thrombophylaxises avec du lovenox pendant 48h et changer pour de laspirine pour la suite compte tenu des couts associes. Pour les qulques patients avec metastases cerebrales, la chirurgie etait trop complexe pour le milieu et etait traites medicalement en attendant la possibilite dune chimiotherapie ( la radiotherapie netant pas une option Intra mali).  Lurgence, fraichement renovee, etait interessante. La salle a choc a deux places possedait trois patients intubes dont un branche sur le seul ventillateur fonctionnel du departement.  Pour la suite les patients mis sous observation avaient acces au labo, au monitoring, au rayons x de lurgence ainsi quau monitoring cardiaque et oxygenotherapie.  Les sondes urinaires et les drains thorAciques drainent dans les poubelles ou directement dans le lit.  Le chef du departement, un anesthesiste-reanimateur, un des quatre de lhopital et un des douze au mali soccupait de couvrir lurgence et les imprevus au bloc operatoire ( lanesthesie etant du ressort dassistants medicaux formes en anesthesie).  La penurie de medecins de ressources et dentretien se sentait; la pauvrete des patients etait evidemment palpable.  Leffort et la volonte damelioration et de perfectionnement ( en grande partie grace a des partenariats internationnaux ) etaient egalement palpables.

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